Titre : Le glas
Titre VO : Arc of the Scythe, book 3: The Toll
Saga : La faucheuse
Tome : 3
Auteur: Neal Shusterman
Traducteur: Cécile Ardilly
Editeur: Robert Laffont
ISBN : 9782221200308
Pages : 709
Date de publication française : 28 novembre 2019
Résumé : Dans un monde qui a conquis la mort, l'humanité sera-t-elle anéantie par les êtres immortels auxquels elle a donné naissance ?
Le sinistre maître Goddard se prépare à prendre le pouvoir suprême sur la communauté des faucheurs. Seul celui qu'on nomme " le glas " pourrait faire basculer l'humanité du côté de la vie...
Du même auteur : La faucheuse T.1 ; La faucheuse T.2 : Thunderhead ; La trilogie des Illumières ; Les fragmentés ; Dry
Début du livre :"C'est avec une extrême humilité que j'accepte le titre de Serpe Suprême de MidAmérique. Je souhaiterais que ce soit en des circonstances plus joyzuses. Le drame d'Endura demeurera pour toujours dans nos esprits."
Tout d’abord je remercie les éditions Robert Laffont ainsi que le site Netgalley pour m’avoir permis de découvrir ce livre.
Attention cet article peut contenir des spoilers!
Nous retrouvons avec plaisir nos personnages préférés : Dame Anastasia, Maître Lucifer, Greyson mais surtout le Thunderhead qui est un personnage à part entière. Ce dernier apporte un regard intéressant sur l’histoire. Il connait tout. Il a plusieurs coups d’avance sur tout le monde et ne doit pas intervenir. Ses phrases doivent être assez vagues pour ne pas aller contre son système mais en même temps assez clair pour être déchiffré. Petit à petit toutes les pièces du puzzle se mettent en place pour un final grandiose. L’arrivée du nouveau personnage de Jeri donne une touche nouvelle et un nouveau regard, un regard humain sur le monde des faucheurs. Le livre fait plus de 700 pages et il faut un certain temps pour que l’action se mette en place. L’histoire est assez lente. Il faut attendre presque 300 pages pour que les choses s’accélèrent et là on ne s’arrête plus. C’est à peu près vers là que j’ai commencé à vraiment rentrer dans l’histoire.
S’il y avait un reproche à formuler (autre que la lenteur du début) ce serait le personnage de Goddard. C’est du déjà vu. Il est l’archétype de l’homme politique imbu de lui-même, colérique, persuadé de donner aux autres une vie meilleure alors qu’il veut juste amasser le plus de pouvoir possible. C’est un personnage sans saveur qui ne fait pas peur. On ne frissonne pas en se demandant "oh mon dieu il est si fort que va-t-il faire pour nuire à nos héros". Là c’est plus "oh tiens il est encore là celui-là". Des informations sur sa vie avant d’être faucheur auraient peut-être donné une saveur au personnage qu’il n’a pas. C’est dommage mais il a son importance. La terreur qu’il jette sur le monde donne lieu à des situations tristes et émouvantes. Ses adjoints ne sont pas en reste. On trouve de tout. Tout est stéréotypé mais ce n’est pas grave. On suit l’auteur dans cette grande épopée et tant pis pour les stéréotypes.
Il est impossible de deviner le final que je trouve grandiose. On a l’impression d’y être. On en vient à visualiser l’action tellement elle était bien écrite. Les personnages ne sont plus des mots mais des visages devant nous, à côté de nous.
" Parfois, la mort entraînait l’oubli collectif. Mais il arrive aussi qu’elle rende un personnage mythique."
Le pour
Le contre
- Action un peu lente
- Ennemi trop classique
Pour conclure,
Je me souvenais peu des tomes précédents alors j’ai abordé ce livre comme un roman inconnu. Certaines choses me revenaient au cours de ma lecture mais je dois être passée à côté de beaucoup d'éléments. Quand je relirai la saga, cela sera plus clair. Si vous aviez un doute sur mon avis final, le voici : j’ai adoré cette saga et ce dernier tome l’a conclu parfaitement. Mais j’aimerai quand même un quatrième tome. Vous comprendrez en lisant la fin. J’ai hâte de voir ce que ça va donner au cinéma.
Ma note : 4.5/5
Let's go pour une prochaine lecture!