Titre : Les couloirs démoniaques
Saga : Alan Lambin
Tome : 4
Auteur: Jean-Marc Dhainaut
Editeur: Taurnada
ISBN : 978-2372580724
Pages : 255
Date de publication française : 2 juillet 2020
Résumé : Le Foyer des Galibots, une maison de retraite paisible située dans le Nord de la France, ferma ses portes en 1992 après une effroyable série de morts mystérieuses. Des suicides, selon l'enquête. Détails troublants : certains pensionnaires avaient témoigné de présences effrayantes, et une aide-soignante avait affirmé avoir été attaquée par une force invisible. Alan Lambin, enquêteur en paranormal, sent que cet endroit, construit sur les ruines d'un hôpital exploré quinze ans plus tôt, a besoin de lui. A-t-il oublié la menace qui y rôde ?
Début du livre :"Alan, écoute-moi. ça fait quarante et un ans qu'on se conaît, mon vieux. Tu avais débarqué à la fin de ma conférence à Rennes, tu te souviens? Tu voulais me parler. Tu m'avais dit avoir été subjugué par mes propos sur la loi physique propre à la transformation de l'énergie."
Tout d’abord je remercie les éditions Taurnada pour m’avoir permis de découvrir ce livre.
Posons directement les bases : je suis une grande fan de Jean-Marc Dhainaut, et de sa saga des aventures d’Alan Lambin. Ce dernier tome de ses aventures était un livre que j’attendais énormément. J’hésitais même à me refaire la saga entière avant celui-là. Ce que je me ferais un jour.
Nous retrouvons ici nos protagonistes préférés, quinze ans après la dernière enquête (cf : Les galeries hurlantes). Je n’ai pas forcément de personnages préférés, bien que l’arrivée de Meghan change un peu la donne. Je vous laisse le loisir de découvrir cette nouvelle arrivante qui annonce du très bon.
Ce roman est celui qui m’a procuré le plus d’émotions. Et je ne parle pas que de cette saga. Je parle de tous les livres que j’ai pu lire jusqu’à maintenant. J’ai frissonné, j’ai pleuré, j’ai ri et j'ai haï aussi. Je crois que la dernière fois que j’ai versé des larmes pour un livre c’était il y a quelques années. Et frissonner alors là n’en parlons pas. Je suis réputée pour ne pas avoir peur de beaucoup de choses en matière de livres/films. Mais Jean-Marc Dhainaut réussit à chaque fois son coup. Plus ça va, plus ses livres me font peur. J’ai même fait un cauchemar sur la scène du début dans la maison de retraite. Je vous laisse le plaisir de découvrir ça par vous-même. L’auteur nous rappelle aussi quelque chose : les fantômes et démons font peur mais le plus terrifiant et abjecte reste l’homme.
Ce roman est vraiment un roman de conclusion. C’est le fameux "une dernière enquête et j’arrête". Tout prend une autre dimension que ce soit dans l’horreur ou dans l’émotion. On a l’impression de dire adieu à un vieil ami. Un ami qui revenait chaque juillet comme annonçant les vacances.
"Le silence d'Alan depuis le déjeuner n'avait échappé à personne. Il était anxieux, frappé d'un mauvais pressentiment. L'endroit où il se rendait était celui qui l'avait fait renoncer à ce qu'il était, quinze ans plus tôt."
Le pour
Le contre
- Je n'en vois aucun si ce n'est que c'est la fin
Pour conclure,
Il m’a fallu quelques jours pour réussir à écrire cette chronique. Quand on aime trop un livre, il est difficile d’en parler sans dire : "j’adore" à toutes les phrases. Une fin qui laisse présager une suite avec un nouveau personnage. J’espère. Je ne suis pas encore prête à laisser de côté l’univers qu’a créé Jean-Marc Dhainaut. Je compte sur lui pour nous offrir des aventures encore plus palpitantes avec de nouveaux personnages.
Merci pour ces super moments, pour Alan... et même pour le Shadow man. Oui même pour lui.
Let's go pour une prochaine lecture!