L'entre deux mondes

A pas de loup

Couverture À pas de loup

 

Titre : A pas de loup

Auteur: Isabelle Villain

Editeur: Taurnada

ISBN : 9782372580809

Pages : 280

Date de publication française : 14 Janvier 2021

Résumé :  Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s'installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c'est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l'équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s'infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar...

Du même auteur : Mauvais genre, Saga Rebecca de Lost, Naissance

Début du livre :"Un simple panneau de bois gravé annonce la présence du lieu-dit, situé au bout d'un chemin, niché au milieu d'un cirque de montagnes, entre alpages et forêts de pins.

Bienvenue au hameau de La Barberie

Un véritable havre de paix. Un petit coin de paradis. Quelques vieilles maisons en pierres sèches. Une grange. Une fontaine. Un lavoir et un séchoir à foin."

 

Je remercie les éditions Taurnada pour m’avoir permis de découvrir ce roman. 

Avez-vous déjà pensé à tout plaquer pour partir vivre en communauté au fin fond des Alpes? Peut être pas dans les Alpes, mais on y a tous forcement pensé une fois. Nos héros l’ont fait pour le meilleur et pour le pire. Nous nous situons quelques années après quand Martin se fait enlever et que Rosalie ne fait rien. Je ne spoile pas grand-chose. C’est dans les premières pages du roman. On pourrait ici s’attendre à une enquête policière classique mais il n’en est rien. L’autrice nous prend par la main pour nous amener vers les méandres d’un monde angoissant. Nous sommes littéralement enfermés dans ce village avec ses habitants. Nous vivons là-bas. Peu à peu, les masques tombent, les esprits s’échauffent et des vérités apparaissent. Certaines scènes nous semblent bizarres et l’on se dit : mais qu’est-ce que c’est que ce délire? Puis tout devient clair et on continue à avancer dans ce huis clos qui nous prend aux tripes. 

J’ai quand même un reproche à faire au livre. L’action met longtemps à démarrer. Au début je ne voyais pas trop où cela allait nous mener. J’ai posé le livre et n’avait pas très envie de le reprendre. Heureusement que je l’ai fait! Il faut passer outre les premières 50 pages pour se concentrer sur la suite. Une fois passé ce cap, on ne lâche plus le roman. 

On ne peut pas vraiment dire qu’on aime tel ou tel personnage. C’est un ensemble. C’est une communauté. C’est... C’est un roman à lire tout simplement. Par contre, j’ai eu du mal à différencier les personnages. Je devais faire un effort pour me dire : alors attend untel est la femme d’untel qui sont les parents de machins. Une petite gymnastique qui a un peu ralenti ma lecture. 

 

"Être une femme ingénieure dans un milieu de mecs ne lui avait jamais fait peur. Elle avait toujours aimé le challenge, la compétition, les défis. Mais Rosalie avait beau être brillante, évoluer dans ce monde bourré de testostérone était un parcours semé d’embûches. Les peaux de bananes étaient nombreuses et éparpillées presque quotidiennement. Elle avait dû mettre de côté ses histoires sentimentales, ne collectionnant que des aventures sans lendemain, et faire une croix temporaire sur son désir d’enfant. Un congé maladie était déjà mal toléré dans ces petites sociétés privées ultra-concurrencées, alors un congé maternité… Pas certaine de récupérer son poste à son retour."

Le pour

  • Le suspens 
  • Ce sentiment d'angoisse
  • Page-turner

Le contre

  • Un peu long à se mettre en place

Pour conclure,

L’autrice nous a proposé ici un huis clos angoissant qui nous tient en haleine avec des revirements inattendus. Si je ne mets pas une note plus forte, c’est parce que le début m’a ennuyée et rebutée. Je me doute qu’il n’y aura pas de suite mais ce serait tellement bien. L’épilogue est vraiment bon. C’est le genre de roman qu’on aimerait voir adapter au cinéma. 

Ma noteCoeur 1Coeur 1Coeur 1Coeur 1Coeurgris 1

Let's go pour une prochaine lecture!

Ajouter un commentaire

Anti-spam