Titre : Red rising
Titre VO : Red rising
Saga : Red rising
Tome : 1
Auteur: Pierce Brown
Traducteur: H.Lenoir
Editeur: Hachette
ISBN : 9782013918220
Pages : 476
Date de publication française : 28 septembre 2016
Résumé : Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.
Début du livre :"J'aurais voulu vivre en paix. Mes ennemis m'ontjeté dans la guerre. Je regarde mille deux cents de leurs enfants, les meilleurs et les plus forts d'entre eux. Ils écoutent le discours d'un Or sans coeur qui se dresse, tel un aigle, entre des piliers de marbre. Ils écoutent le monstre qui a fait naître cette rage qui me dévore le coeur."
Cela faisait un moment que cette saga me faisait de l’œil. Voyant que les deux derniers tomes venaient de sortir je me suis dit que c’était le moment de se jeter à l’eau. Pour le coup, je ne m’étais pas renseignée sur l’histoire. Les différentes couvertures m’attiraient. Je suis partie sur ce premier tome avec un esprit totalement vierge de tout spoilers ou résumé. Et c’est tant mieux. J’ai pu me plonger à corps perdu dans l’histoire. Nous sommes à un récit à la première personne comme c’est souvent le cas pour la littérature young-adult. Nous écoutons donc Darrow nous narrer son histoire si particulière.
Nous avons ici de la dystopie mais dans un genre un peu spécial. C’est du space opera. Cette saga est véritable patchwork de tout ce qu’il y a de meilleur dans la science-fiction. Notre héros vit sur Mars. La Terre n’est plus viable depuis bien des générations. Mais pour autant, des gens y vivent encore. Sur Mars, il fait partie de la classe la plus basse à savoir les rouges. Ils travaillent dans les mines. Ne connaissant pas le monde extérieur, il n’a d’autre ambition que d’être heureux avec sa femme. Mais voilà Eo (sa femme) est une rebelle. Elle ne se satisfait pas de sa condition alors elle chante la chanson interdite (petit rappel à Hunger Games). Elle est pendue. Son mari déprime et se rebelle. Il est pendu... sauf que lui, il est enlevé par les fils d’Arès, un groupuscule rebelle. Sa mission : devenir un Or et détruire le système de l’intérieur. On a déjà tout ce qu’il faut pour faire un bon livre : de l’amour, de la guerre, de la stratégie, de l’espionnage. Et notre héros part à l’Institut. Qu’est-ce que l’Institut? C’est un endroit où il n’y a qu’une règle : tuer ou être tué. La plupart des Ors ne sont pas habitués à tant d’horreur mais notre héros a connu les mines, le travail. Il sait les choses et surtout il a soif de vengeance. Je m’arrête là dans mon récit (en même temps c’est une autre façon de raconter le résumé).
Il est très rare que j’aime le héros d’un roman. Les personnages secondaires sont souvent plus intéressants. Mais j’aime beaucoup Darrow. Il n’avait vraiment aucune ambition mis à part celle d’être heureux. Et on lui retire cela. Il ne choisit même pas la résistance. On lui impose. Et il fait face à tout ça avec un grand courage. J’ai beaucoup apprécié cela. Il trouve sa force non pas dans la haine mais dans le souvenir de sa femme. C’est une bouffée d’air frais dans les horreurs que nous pouvons lire. Et j’ai beaucoup apprécié cela aussi. L’auteur n’a pas peur. C’est l’Institut. On n’y forme pas des enfants de chœur. Il faut du brutal, du costaud. Et Darrow ne doit rien laisser paraître.
Ce livre est un suspens de tous les instants. On ne peut jamais prévoir la page suivante. Ce qui est très intéressant dans les personnages secondaires c’est leur diversité. Et on ne peut pas prédire lesquels auront un rôle important. Tout est retournement de situation. Je mettrais juste une mention spéciale pour Sevro qui reste mon personnage préféré entre tous. Là où l’auteur a fait fort, c’est pour les surnoms. Je déteste les surnoms dans les livres. On s’y perd. Dans une même phrase, on peut avoir le vrai nom puis le surnom. C’est épuisant. Mais là non. Nous voyons nos personnages apparaitre. On dit leurs noms. Un autre dit : non toi je t’appellerai Caillou. Toi tu seras Mustang, etc. Résultat on n’a même pas le temps de retenir leur prénom. Mais, on s’en moque. Je crois que pour Mustang son prénom ne doit être écrit que trois ou quatre fois dans tout le roman.
" Je grave une sangLame sur chaque porte du donjon. Puis je m'introduis dans la salle de guerre et grave une nouvelle sangLame dans le bois de la grande table. Je crée un mythe. Je grave ensuite un crâne sur le dossier du fauteuil de Cassius et j'enfonce un couteau à l'arrière. Je crée une rumeur."??
Le pour
Le contre
Pour conclure,
Vous l’aurez compris j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre. Il rentre dans le cercle fermé des livres que je me relis une fois par an ou tous les deux ans. Ce livre rendrait très bien au cinéma. Avec tout ce que j’en dis vous le n’avez pas encore commandé? Bizarre ;)
Let's go pour une prochaine lecture!
Du même auteur : Saga Red Rising, Son of Arès (HS - non traduite)
Dans le même genre : Hunger Games de Suzanne Collins, Percy Jackson de Rick Riordan, Divergente de Veronica Roth