Résumé : Contre une belle somme d'argent, quatre jeunes passionnés d'urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté.
Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné…
Et très vite comprendre qu'ils n'auraient jamais dû accepter cette proposition.
JAMAIS !
Du même auteur : L'heure du néant, La corde de Mi, Nouvelles pour Meroa
Début du livre :"Cours. OK. Reprends les bases. Le souffle, point crucial...essaie de le réguler. Concentre-toi et souviens-toi de cette phrase apprise par coeur, à tes débuts de au footing : "Lors d'un effort, l'organisme détecte une demande en oxygène pour évacuer le CO2 et alimenter les musclers, il s'ensuit une augmentation du rythme cardiaque pour les nourrir en sang et bla bla bla..."
Tout d’abord je remercie les éditions Taurnada pour m’avoir permis de découvrir ce livre.
Qu’est-ce que l’urbex? C’est l’abréviation de l’anglais urban exploration (exploration urbaine). Cela consiste à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme. Et quand la nature reprend ses droits on peut tomber sur du magnifique, du moins beau et aussi de l’horreur. C’est ce qui se passe dans ce roman.
Dès les premières lignes, nous sommes plongés au cœur de l’action. Le prologue nous met dans l’ambiance. Une ambiance stressante, haletante. On a du mal à reprendre son souffle. En quelques pages, le ton est posé. On a vraiment la sensation d’être à côté du personnage.
Les quelques chapitres qui suivent nous présentent l’histoire et les personnages. J’avoue avoir un peu décroché. Je n’arrivais pas à retenir qui est avec qui. Les surnoms qu’ils se donnent à tout bout de champ n’aident pas. Du coup, les dialogues me semblaient faux. Certains dialogues comme : "Ok, mon grand bêta, après toi alors!" m’ont vraiment sorti de l’histoire. Une fois les urbexeurs arrivés au sanatorium j’ai pu retrouver ce que j’avais apprécié dans le prologue.
"Ses larmes avaient disparu, elle comprit qu'elle ne pourrait plus jamais pleurer. Tout était devenu sec en elle. La souffrance de l'absence, horriblement présente, se mua en rage. Une rage incandescente! "
Le pour
Le prologue et l'épilogue
Le thème de l'urbex
Le contre
"Mon grand bêta" et autres expressions
Pour conclure,
L’auteur a le mérite de nous présenter un sujet qui n’est pratiquement pas traité à savoir l’urbex. J’aimerais lire plus de roman sur le sujet. On sent que l’auteur a fait beaucoup de recherches et connait bien son sujet.Ce que je retiendrais de ma lecture c’est ce prologue qui nous coupe littéralement la respiration. Et surtout l’épilogue qui est un des meilleurs que j’ai lu dans le domaine du thriller.
Une petite vue du sanatorium de Dreux qui sert de modèle pour le sanatorium de notre roman.