L'entre deux mondes

La voie des ombres

Couverture L'Ange de la nuit, tome 1 : La Voie des ombres

Titre : La voie des ombres

Titre VO : The night angel trilogy, book 1 - the way of shadows

Saga : L'ange de la nuit

Tome : 1

Auteur: Brent Weeks

Traducteur: Olivier Debernard

Editeur: Milady

ISBN : 9782811219901

Pages : 694

Date de publication française : 20 mai 2011

Résumé :  Le tueur parfait n'a pas d'amis, il n'a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'œil et à prendre des risques -comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer pas abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyable dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...

Du même auteur : Le porteur de lumière

Début du livre :"Accroupi dans la ruelle, Azoth sentait la boue froide s'infiltrer entre ses orteils nus. Il fixa son regard sur l'espace étroit au bas du mur et rassembla son courage. Le soleil ne se coucherait pas avant plusieurs heures et la taverne était déserte. Dans la plupart des débits de boissons de la ville, le sol était en terre battue, mais cette partie du Dédale avait été bâtie sur un marais et même les ivrognes n'aimaient pas boire avec de la boue jusqu'aux genoux. L'établissement avait donc été construit sur des pilotis hauts de quelques centimètres et parqueté de solides tiges de bambou."

 

Généralement, j’ai du mal avec la fantasy. Je n’arrive jamais vraiment à rentrer dans un univers. D’ailleurs, mes lectures le montrent bien. En fantasy, je n’ai pratiquement lu que les premiers tomes d’une série. Les seules exceptions sont les deux trilogies de Fiona McIntsoh (je n’ai pas encore lu Percheron). Mais, de temps en temps, j’essaie de me plonger dans une saga en me disant : "allez cette fois c’est la bonne, tu vas jusqu’au bout". J’ai choisi celle-là pour deux raisons : c’est de la dark fantasy et c’est une des rares sagas où j’ai tous les tomes. Et puis, vient le moment des "700 pages et 4 livres!". Mais on ne se laisse pas démonter et j’attaque le premier tome". Je l’ai lu en 2 jours. Et ce soir-là, j’ai eu cette fameuse phrase que je dis si peu pour de la fantasy, surtout à 1 h du mat : "il me reste que 200 pages, je devrais continuer". Les 150 dernières pages il m’est arrivé quelque chose qui m’arrivent très peu quand je lis : des expressions visibles sur mon visage. Je tournais les pages de manière frénétique avec les yeux écarquillés ou de la peine. J’ai même eu les larmes aux yeux.

Le roman commence avec Azoth qui essaie de voler de l’argent pour son "protecteur" Le Rat. Mais, le problème est qu’il essaie de voler Durzo Blint, le pisse-culotte (assassin est une insulte pour un pisse-culotte). Dès les premières pages, nous avons la rencontre entre nos deux protagonistes. Généralement, il faut attendre une cinquantaine de pages pour que ça arrive. Ici, on est tout de suite dans l’action et c’est très appréciable. Azoth et ses amis économisent pour leur liberté mais surtout pour qu’Azozth propose à Durzo de devenir son apprenti. Après tout, il est le meilleur dans son domaine. Je passe les détails pour ne pas trop spoiler mais Durzo met une condition : tuer le Rat.

Nous sommes directement plongés dans l’horreur : vol, famine, meurtre, viol sans distinction d’enfant ou adulte. Il n’y a pas ou peu de temps mort. Tout est fait pour nous rappeler la situation horrible dans laquelle évoluent nos personnages. Nous voyons leurs forces et surtout leurs faiblesses. Bref, dark fantasy à l’état pur. Ici, nous n'avons pas vraiment de héros. Les personnages ne sont pas blancs ou noirs. D’un chapitre à l’autre, vous pouvez aimer ou détester quelqu’un. Quand vous pensez aimer Durzo, le chapitre suivant vous ne comprenez plus pourquoi et le chapitre d’après il redevient un perso que vous aimez. En 700 pages, on passe par tous les sentiments possibles. Il n’y a qu’un personnage que j’ai aimé de bout en bout, c’est Logan, le héros par excellence. Les différentes histoires d’amour (car on a de l’amour) sont puissantes.  Si je devais noter un point négatif, ce serait les batailles qui sont parfois un peu confuses. Mais notre imagination prend vite le dessus.

 

" Sais-tu combien de gens j'ai tué ? (Kylar secoua la tête). Moi non plus. Je l'ai su. Il fut un temps où je me rappelais le nom de chaque personne que je n'avais pas tuée en combattant. Et puis il y en a eu trop, et je me suis juste souvenu du nombre. Et puis seulement des innocents. Et puis j'ai fini par l'oublier, ça aussi. Et sais-tu quel châtiment on m'a infligé pour mes crimes, pour mes péchés ? Aucun. L'abstraction la plus chère au cœur des hommes n'est qu'une absurdité, j'en suis la preuve. Un univers équitable ne tolérerait pas mon existence."

Le pour

  • L'histoire à la assassin's creed
  • Les personnages

  • L'écriture

  • Enfin tout quoi

Le contre

  • scène de bataille un peu confuse parfois

 

Pour conclure,

Il y a longtemps qu’un livre ne m’avait pas autant passionnée. J’ai aimé beaucoup de mes récentes lectures mais celui-là a pris sa place dans mon top 10 de mes romans préférés (enfin il faudrait déjà que j’en fasse un). Maintenant ce livre fini j’ai deux envies : lire la suite et jouer à assassin's creed. En le lisant, je n’avais de cesse que de me représenter l’action avec les bruitages du jeu et le gameplay. Bref, un excellent roman. J’espère que les autres tomes continueront ainsi.

Ma note : 6/5 (non ce n'est pas une erreur)

Let's go pour une prochaine lecture!

Ajouter un commentaire

Anti-spam